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Du silence

Création Grégory Bonnefont / Arthur Fourcade


Derrière ce titre énigmatique se cache le monologue d’un homme qui dialogue

avec la mort, avec sa mort. Après son premier monologue Esclave du temps, il

y a quatre ans, Grégory Bonnefont a repris sa plume, remonte sur les planches

et fait sa déclaration d’amour à la vie. Dans cette performance, il dit sa vision d’un

monde qui « viole la mort ».

 

Grégory Bonnefont a fait appel à Arthur Fourcade (issu de l’École de la Comédie
de Saint-Étienne) pour le mettre en scène. Leur regard commun percute le théâtre

au service d’une parole politique, existentielle, théâtrale, poétique, mais ô combien

vitale ! Les mots vibrent et s’envolent comme la chair incandescente d’un corps en

son souffle incarné.
 

Public averti, certaines scènes peuvent heurter les plus sensibles.

 

 

“Dans une terre grasse et molle, au zénith de novembre

nous serons allongés, les yeux rivés sur les nuages gris

nous avalerons une dernière salive emplie de rêve et de nostalgie

et nous écouterons passer le silence

les mots ne voudront alors plus rien dire

ils se tairont dans l'insuffisance de leur sens

seuls perdureront quelques battements de coeur

à l'écho incertain se faufilant dans les travées accouchées par la pluie.”

 

Grégory Bonnefont

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